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On a aussi globalisé les crises…
22/09/2011 15:04
Même si la théorie de la « mondialisation heureuse » d’Alain Minc a sérieusement du plomb dans l’aile, comme le montrent les sondages sur le libre-échange, ces termes restent encore porteurs de valeurs positives. Il faut dire que l’on oublie souvent que les crises aussi ont été mondialisées.
Des cales des bateaux…
C’est une remarquable image de Jacques Sapir, qu’il emploi dans « Le nouveau 21ème siècle ». Pour lui, avant la mondialisation, l’économie mondiale était comme les cales des bateaux, compartimentée par des cloisons étanches qui pouvaient être fermées à loisir. Ces cloisons pouvaient naturellement être ouvertes, ce qui permettait de transporter des choses dans la cale. Mais elles pouvaient aussi être fermées. Ainsi, une voie d’eau dans la coque pouvait être contenue.
La globalisation de l’économie mondiale, c’est un peu comme si on retirait toutes les cloisons au prétexte qu’elles ralentissent les échanges entre les différents compartiments et que, de toutes les façons, des voies d’eau très graves arrivent très peu souvent. Le problème est que nous avons connu une voie d’eau sévère en 2008, qui a bien menacé de faire couler l’ensemble de l’économie mondiale. Et aujourd’hui, il n’est pas sûr que les pompes rejettent plus d’eau qu’il n’en rentre.
En effet, il est pour le moins paradoxal que les errements du marché immobilier étasunien aient pu provoquer un tel cataclysme financier. Bien sûr, il n’a été que le révélateur des déséquilibres colossaux de la finance internationale, mais il est tout de même incroyable que les prêts NINJA (No Income No Job Application) proposés par des banques inconscientes pensant se protéger des risques par la titrisation ou en se couvrant par des CDS aient provoqué une telle crise.
Une autre raison pour la démondialisation
Dans le monde d’avant la libéralisation des mouvements de capitaux, la crise serait restée confinée aux Etats-Unis, qui auraient alors du nettoyer les errements de leur système financier, comme ils l’avaient fait avec les caisses d’épargne à la fin des années 1980 et au début des années 1990. Le reste du monde aurait sans doute fait quelques pertes mais l’étanchéité des systèmes financiers nous auraient protégés de cette crise, comme les cloisons étanches d’une cale de bateau…
Pourquoi presque personne ne souligne cet aspect de la globalisation ? La globalisation, ce n’est pas seulement la liberté de circulation des personnes, des biens et des capitaux, qui met en concurrence les travailleurs des pays développés, gagnant plus de mille euros par mois avec ceux de pays émergents qui peuvent gagner jusqu’à trente fois moins. Ce n’est pas seulement la création d’un terrain de jeu idéal pour les multinationales et la finance, au détriment des Etats.
C’est aussi un processus qui provoquer une contagion instantanée des crises sur l’ensemble de la planète. Les quelques pays qui protègent encore leurs marchés des capitaux pouvant s’en tirer un peu mieux. D’ailleurs, un papier de The Economist montre que depuis le milieu des années 1990, la globalisation a provoqué une corrélation grandissante entre les indices boursiers de la planète puisque l’indice de corrélation est passé de 0.5 à plus de 0.8, flirtant avec 0.9.
Une nouvelle raison d’aimer l’indépendance, sans verser dans l’autarcie bien sûr. Elle protège des crises extérieures et évite de faire souffrir les peuples de maux dont ils ne sont pas responsables. Mais il y a un préalable indispensable : le rétablissement de frontières, les cloisons de notre économie.
Laurent Pinsolle
http://gaulliste-villepiniste.hautetfort.com/
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Le peuple palestinien a le droit de disposer de lui-même
22/09/2011 07:33
Le vote très attendu du 23 septembre aux Nations-Unis sur l'admission de la Palestine n'aura aucune portée pratique puisque les Etats-Unis - notamment - ont d'ores et déjà annoncé qu'ils opposeraient leur véto à l'admission de la Palestine lors du prochain Conseil de Sécurité.
En outre, toute admission et toute reconnaissance de la Palestine comme Etat membre ne changera rien au fait que les territoires palestiniens continueront d'être occupés par l'armée israélienne, que la situation humanitaire dans la bande Gaza continuera d'être intenable.
Néanmoins, il est évident que ce vote aura une portée symbolique immense. Car bien évidemment, au-delà des pays arabes, ce sont l'immense majorité des pays du Sud et des grandes puissances émergentes qui voteront en faveur de la reconnaissance d'un Etat palestinien.
Et pour cause : la solution dite "des deux Etats" est une étape indispensable vers la résolution d'un conflit qui nous préoccupe tous depuis tant d'années. C'est d'ailleurs pourquoi la France ne peut pas rater ce rendez-vous avec l'Histoire.
Je l'écris comme je le pense, la France commettrait une faute morale en s'abstenant de reconnaître l'admission de la Palestine à l'ONU. Israël aussi d'ailleurs, car à partir du moment où les palestiniens ont reconnu le droit d'Israël à vivre en sécurité, il est de l'intérêt de tous de construire une paix pour tous.
Comme Gaulliste, ce vote revêt pour moi une portée encore supérieure, puisqu'il en va de la liberté du peuple palestinien à disposer de lui-même. Une liberté des peuples à laquelle le Général de Gaulle s'est montré si attaché tout au long de sa vie, de Québec à Phnom-Penh, et pour laquelle il a combattu au péril de sa vie en Europe face à la barbarie nazie.
Une liberté des peuples que les Français eux-mêmes, enchaînés dans une Union Européenne anti-démocratique et illégitime depuis 2005, devront également reconquérir peu à peu, et notamment pour commencer par la voie des urnes dès 2012.
Nicolas Dupont Aignan
Debout la République
http://blog.nicolasdupontaignan.fr/post/Le-peuple-palestinien-a-le-droit-de-disposer-de-lui-m%C3%AAme
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Ce qui ne va pas avec les universités étasuniennes
21/09/2011 09:34
Les universités de l’Oncle Sam dominent l’ensemble des classements internationaux, qui sont taillés pour elles. Mais avec le temps qui passe, les failles de ce système apparaissent de plus en plus clairement, comme le démontre une nouvelle fois un article de The Economist.
La faillite du modèle californien
L’hebdomadaire anglais revient sur les évolutions des universités publiques depuis une vingtaine d’années. Cet Etat propose deux universités : la California State University, moins prestigieuse, pour les études supérieures de courte durée, et la plus prestigieuse la University of California. La première coûtait seulement deux mille dollars par an en 2001, moitié moins que la moyenne nationale, alors que la seconde coûtait quatre mille dollars, dans la moyenne.
Dix ans après, la situation s’est sacrément détériorée puisque les frais annuels de scolarité dépassent six mille dollars pour la moins chère et plus de treize mille dollars pour la seconde (la moyenne nationale est passée à huit mille dollars). En effet, la part de financement public est tombée de 78% du coût en 1990 à 47% l’an dernier, et devrait encore baisser sensiblement cette année étant donnée la situation dramatique des finances publiques de l’Etat.
Résultat, le coût de l’éducation supérieure devient totalement prohibitif d’autant plus qu’ils ne prennent pas en compte le coût de la vie. Une étude démontre que le coût complet dépasse aujourd’hui trente mille dollars par an. Résultat, de moins en moins de personnes font des études supérieures et la Californie est tombée à 41ème place des Etats Unis pour la proportion d’étudiants par rapport au nombre de lycéens ! Seuls les plus riches et les surdoués peuvent faire des études.
Les conséquences dramatiques de la libéralisation
La situation des Etats-Unis nous démontre à quel point la privatisation de l’éducation supérieure est dévastatrice pour l’ascenseur social. Paul Krugman avait souligné dans « L’Amérique que nous voulons » que dans les Etats-Unis d’aujourd’hui, un mauvais élève riche a autant de chance d’aller à l’université qu’un bon élève pauvre, environ 30%.
La libéralisation provoque inexorablement une explosion des prix car pour les meilleures universités, la concurrence se fait sur le campus et des professeurs. En outre, les meilleures études rapportent tellement d’argent que des investissements très lourds peuvent être rentabilisés, ce qui permet aux grandes universités de faire payer leur scolarité plus de trente mille dollars par an.
Résultat, les universités étasuniennes ont créé une forme de nouvelle aristocratie où seuls les plus riches peuvent accéder aux études supérieures à de rares exceptions prêts. Un véritable mur d’argent sépare les classes aisées des classes populaires mais aussi moyennes. Pire, comme l’avait montré The Economist, les meilleures universités ont tendance à faire un bien mauvais usage de cet argent, qui n’est pas vraiment utile et est trop souvent gaspillé dans des projets pharaoniques.
L’intérêt de cette expérience est de démontrer qu’il faut absolument résister à la privatisation de l’éducation supérieure car elle est un puissant frein à l’ascenseur social, une reconstitution, par la cherté de l’éducation supérieure de l’aristocratie d’antan.
Laurent Pinsolle
http://gaulliste-villepiniste.hautetfort.com/
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Eloge de la dictature
19/09/2011 18:14
Au moment où de plus en plus d’observateurs commencent à comprendre qu’il n’y a pas d’issue dans la zone euro pour la Grèce, d’autres enfermés dans leur déni de réalité sont prêts à tout pour sauver l’insauvable.
Bien évidemment, ils ont compris qu’après la Grèce, ce sont le Portugal, l’Espagne, l’Italie et la France qui, s’ils veulent survivre, quitteront la zone euro. Alors totalement tétanisés par l’effondrement de leur rêve, ils sont prêts à tuer la démocratie pour sauver l’euro.
Dans le Figaro de samedi, Alexandre Adler fait l’éloge de la dictature. Je cite : « la solution de l’obstacle numéro un, c’est donc le départ forcé de l’actuel premier ministre italien et la mise sous tutelle, avec l’aide du Président de la République, Giorgio Napolitano, du gouvernement de ce pays par la Banque Centrale européenne, dont le prochain président est fort opportunément un Italien, Mario Draghi ».
Cela a le mérite de la clarté. Une organisation supranationale composée de personnalités nommées qui ont, de surcroît, tout échoué depuis 10 ans, mettrait sous tutelle le gouvernement représentatif du peuple italien.
Alexandre Adler veut même transformer le Président de la République Giorgio Napolitano en une sorte de Maréchal Pétain, collaborateur en chef. Il s’appuierait sur le fameux Mario Draghi, nouveau Président de la Banque Centrale européenne, connu pour avoir été Vice Président pour l’Europe de Goldman Sachs.
Comment un homme qui se croit démocrate peut-il oser professer une telle ineptie car, si par malheur cette hypothèse pouvait être mise en œuvre, il va de soi qu’il achèverait de décrédibiliser définitivement non plus la zone euro mais l’Union européenne dans son ensemble aux yeux du peuple italien.
Quelques lignes plus loin, Alexandre Adler assimile les opinions des peuples allemands et anglais à des populismes. A Adler, aveuglé par son soutien délirant à l’euro, oublie sans aucun doute que c’est la mise en œuvre de cette nouvelle dictature qui génèrerait cette fois-ci une vraie résistance. Mais là aussi, A Adler l’appellerait sans aucun doute super populisme.
En 1940 pour A Adler, le Général de Gaulle aurait sans doute été vu comme le pire des populistes.
Nicolas Dupont Aignan
http://blog.nicolasdupontaignan.fr/post/Eloge-de-la-dictature
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Il faut reconnaïtre la Palestine
19/09/2011 18:05
Vendredi, Mahmoud Abbas a déclaré qu’il va déposer une demande de reconnaissance de l’Etat Palestinien auprès des Nations Unies, malgré les pressions de l’Europe, des Etats-Unis ou d’Israël. Ce serait la moindre des choses pour le peuple palestinien, trop souvent ignoré.
L’offensive diplomatique de Mahmoud Abbas
Pendant que les négociations diplomatiques avec Tel Aviv piétinent encore et toujours, qu’Israël continue de manière scandaleuse à construire ou étendre ses colonies en plein territoire palestinien, l’initiative du président de l’Autorité Palestinienne semble le seul moyen pour ce peuple opprimé d’attirer l’attention du monde sur son triste sort. D’ailleurs, l’UE, la Russie, les Etats-Unis et l’ONU ont essayé de le dissuader d’aller jusqu’au bout de sa démarche.
Naturellement, Israël est tout à fait hostile à cette démarche : si la Palestine était reconnue, sa colonisation prendrait une autre dimension et pourrait enfin provoquer de véritables sanctions. Mais il est probable que les Etats-Unis utiliseront leur droit de veto sur cette demande de reconnaissance. L’Union Européenne est à nouveau profondément divisée, démontrant une fois de plus l’inanité d’une diplomatie commune pour des pays aussi différents.
Le Fatah a appelé à des manifestations pacifiques de soutien à la reconnaissance de la Palestine en précisant bien qu’il fallait éviter tout acte violent. Mahmoud Abbas a ainsi affirmé que « nous devons rester unis et manifester pacifiquement afin de ne pas fournir à l’occupant un prétexte pour qu’il détruise notre Etat ». Très curieusement, le Hamas ne soutient pas cette demande, évoquant le droit des réfugiés présents hors du territoire palestinien.
Le besoin de France
Plus globalement, il serait temps que les pays occidentaux se décident enfin à dire leur vérité à Tel Aviv. Oui, nous sommes les amis d’Israël et nous ne soucions de sa sécurité mais depuis quelques années, l’Etat Israélien a pris le mauvais rôle. Il profite de sa force militaire supérieure pour s’affranchir des règles les plus élémentaires de relations entre les peuples. Israël maintient la Palestine dans un état économique précaire et continue à morceler et coloniser son territoire.
Tel Aviv décide également à loisir de mener des incursions militaires dans les territoires occupés. Bien sûr, Benyamin Netanyahou évoque la sécurité de son Etat. Mais aujourd’hui, c’est surtout la loi du plus fort qu’il applique. Un comportement inacceptable et imbécile : il ne faudrait pas s’étonner si les pays arabes voisins venaient à user de la force demain s’ils parvenaient à devenir plus forts. Et là, Israël ne ferait que récolter ce que le pays sème depuis plusieurs années.
C’est pour cela qu’il est important que le monde en général et la France condamnent sérieusement les actes inacceptables de l’Etat israélien et soutiennent l’accession de la Palestine au rang d’Etat. Nous devons également engager un dialogue beaucoup plus musclé avec Tel Aviv et ne pas hésiter à recourir à des boycotts si jamais il n’était pas mis fin à la colonisation et au démantèlement de ces colonies, dont absolument rien ne peut justifier l’existence.
A titre personnel, j’apporte mon entier soutien à cette initiative. Il est lamentable que la communauté internationale laisse faire l’occupation de la Palestine par Israël sans réagir. J’ose espérer que la diplomatie Française se manifestera positivement à cette occasion.
Laurent Pinsolle
http://gaulliste-villepiniste.hautetfort.com/
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